La situation d’urgence climatique est indéniable, mais il nous semble que cette problématique n’est pas encore suffisamment prise en compte ou partagée. En effet, ce sujet relève de la prospective, et la population comme les décideurs sont encore loin de l’intégrer naturellement. Il se heurte au caractère court-termiste du cadre décisionnel, tant en ce qui concerne les élus que les entreprises, alors qu’il devrait faire l’objet de prises de décisions à moyen ou long terme, au regard des évolutions structurantes à engager.
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L’ADEME se sent bien sûr concernée par l’urgence climatique, et la « Transition énergétique et écologique » constitue le moteur des actions et des prises de décisions qu’elle soutient, sachant cependant que cette problématique ne constitue pas son cadre d’action et d’objectif au quotidien. Mais aujourd’hui, elle est forcément impliquée dans le sujet, même si c’est davantage sur l’atténuation que sur l’adaptation. Elle utilise aussi indirectement l’urgence climatique dans ses éléments de motivation à la prise de décision, notamment pour favoriser des approches à plus long terme.
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On peut dire aujourd’hui que l’urgence climatique contribue à une prise de conscience globale selon laquelle il faut agir, et de plus en plus de maîtres d’ouvrages tiennent compte de ce sujet dans leurs réalisations. Quant aux collectivités, elles disposent d’un outil de planification transversal et global avec le plan climat-air-énergie territorial.
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